Révolte
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8 raisons de relever la tête quand tu viens d’abandonner
Petit manuel d’anti-honte 1. Tu n’es pas une imprimante. Tu crois que Stephen King écrit tous les jours sans faillir ? Peut-être. Mais tu n’es pas Stephen King, tu es un être humain avec des émotions, un agenda, et potentiellement une addiction au scroll nocturne.Tu n’as pas “échoué” : tu as juste arrêté de jouer à l’usine. Les machines sont conçues pour répéter. Les humains, pour ressentir, réagir, digresser, parfois s’effondrer dans une couverture en fausse fourrure. L’idée que tu devrais produire tous les jours, peu importe ton état émotionnel, c’est un fantasme d’ingénieur du XXe siècle. Pas un principe spirituel.Créer, c’est chaotique. Parfois tu écris 3 textes en un…
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Pourquoi écrire de la fiction transforme plus que le journal intime
Le journal intime est souvent notre premier refuge. On y déverse nos pensées, nos douleurs, nos colères. C’est un lieu d’honnêteté, de confidences, de survie parfois. Mais si tu veux évoluer, transformer, alchimiser ton histoire personnelle… alors il te faut un autre outil : la fiction. Parce qu’écrire de la fiction, ce n’est pas juste inventer. C’est se retrouver. Se réécrire. Se découvrir autrement. Voici pourquoi la fiction, plus que le journal intime, est un vrai outil de transformation. 1. La fiction autorise la métamorphose, le journal fige les faits Écrire dans un journal intime, c’est fixer le vivant dans la pierre. On dresse l’inventaire fidèle de ses blessures :…
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Comment abandonner un défi et survivre (quand même)
Je m’étais donné 101 jours. 101 textes de fiction, suivis d’un petit regard psy, et d’une pratique d’écriture pour celles et ceux qui aiment souffrir avec style. Un défi calibré, exigeant, inspirant. Le genre de projet qui coche toutes les cases : rigueur, créativité, discipline, transmission. Spoiler alert : j’ai abandonné. Et pas après 98 jours, genre presque au bout, non non. Bien plus tôt. J’ai d’ailleurs déjà fait un constat d’imperfection après quinze jours. Et j’ai envie de dire merci. À moi. À mon système nerveux. À mon incapacité chronique à me plier à des formes mortes. Parce que j’ai appris que l’abandon, loin d’être une fuite, peut être…