Défi 101 jours

Comment l’écriture de fiction peut vous aider à guérir d’une blessure d’injustice

Dans cet article
  1. Défi 101 jours – Jour 10
  2. Pourquoi l’injustice fait si mal ?
  3. – Dire enfin ce qu’on n’a jamais pu dire
  4. – Transformer sa colère en créativité
  5. – Comprendre l’autre côté de l’histoire
  6. – Créer un monde où la justice existe enfin
  7. – Prendre du recul et voir l’injustice autrement
  8. En résumé : pourquoi écrire guérit la blessure d’injustice ?
  9. Comment j’ai traité ça:

Défi 101 jours – Jour 10

Vous avez déjà ressenti cette boule dans la gorge face à une injustice flagrante ? Cette colère sourde qui monte, ce besoin viscéral de réparer ce qui vous semble profondément inéquitable ? Si oui, vous avez peut-être une blessure d’injustice, un fardeau émotionnel qui peut peser lourd sur le quotidien.

Mais bonne nouvelle : l’écriture de fiction est un excellent moyen de l’apaiser, de la comprendre… et peut-être même de la guérir. Voici pourquoi et comment.

Pourquoi l’injustice fait si mal ?

Quand on subit une injustice, on se retrouve coincé entre l’impuissance et la rage. On voudrait crier, se défendre, rétablir la vérité… mais souvent, on ne le peut pas. On finit donc par refouler cette frustration, ce qui crée une tension intérieure.

Le problème, c’est que cette tension ne disparaît pas. Elle s’accumule, se cristallise, et peut ressortir bien plus tard sous forme de colère disproportionnée, de perfectionnisme extrême, ou même d’un sentiment d’indifférence forcée (“Je m’en fiche, ce n’est pas grave”, alors qu’en réalité, ça l’est).

L’écriture de fiction, elle, offre un espace où tout devient possible. Un lieu où les règles peuvent être réécrites, où les héros peuvent enfin être entendus, et où la justice peut triompher.

Dire enfin ce qu’on n’a jamais pu dire

Combien de fois avez-vous repensé à une situation injuste en vous disant : « J’aurais dû dire ça ! » ?

L’écriture permet de réécrire cette scène, mais avec un dénouement différent.

  • Votre personnage peut répondre ce que vous n’avez pas osé dire.
  • Il peut convaincre, prouver son innocence, se battre avec des mots percutants.
  • Et surtout… il peut être écouté.

💡 Exemple : Imaginez une scène où un élève accusé à tort par un professeur arrive à démontrer son innocence devant toute la classe. Ça ne changera peut-être pas votre passé, mais ça soulage énormément.

Transformer sa colère en créativité

La frustration et la colère sont des énergies puissantes. Plutôt que de les laisser vous ronger, pourquoi ne pas les canaliser dans une histoire ?

  • Écrivez une scène où un personnage venge une injustice (légalement ou non, selon votre style 😏).
  • Créez un antagoniste inspiré de quelqu’un qui vous a blessé… et donnez-lui une bonne leçon.
  • Mettez en scène un héros qui traverse ce que vous avez vécu, mais qui trouve une issue juste et satisfaisante.

Résultat ? Vous transformez une énergie négative en quelque chose de productif et gratifiant. Vous ne ruminez plus : vous créez.

Comprendre l’autre côté de l’histoire

Ce qui est fascinant avec l’écriture, c’est qu’elle permet aussi de changer de perspective.

Et si la personne qui vous a fait du tort avait ses propres blessures ?
Et si cette injustice venait d’une peur, d’une pression, d’une ignorance ?

Bien sûr, cela ne justifie rien. Mais cela peut aider à apaiser la douleur.

💡 Exemple : Imaginez une histoire racontée du point de vue d’un professeur sévère, qui punit injustement un élève parce qu’il est stressé, épuisé et sous pression. Tout d’un coup, l’histoire prend une autre dimension.

L’objectif ici n’est pas d’excuser, mais de décoller un peu de la colère pure pour gagner en sérénité.

Créer un monde où la justice existe enfin

La réalité est parfois dure : les injustices restent impunies, et nous n’avons pas toujours de contrôle sur le monde extérieur.

Mais en fiction ? Vous avez les pleins pouvoirs.

  • Vous pouvez imaginer un univers où chaque faute est réparée.
  • Vous pouvez écrire des lois plus justes, des systèmes équitables, des héros incorruptibles.
  • Vous pouvez inventer des histoires où les victimes deviennent les vainqueurs.

Et d’une certaine façon, ça apaise. Parce que même si c’est “juste une histoire”, ça vous donne une preuve intérieure que la justice peut exister quelque part.

Prendre du recul et voir l’injustice autrement

Le simple fait de poser une expérience sur le papier aide à la mettre à distance.

Quand c’est dans votre tête, ça tourne en boucle. Quand c’est écrit, c’est devant vous, noir sur blanc. Vous pouvez l’analyser, le modifier, le regarder avec un peu plus d’objectivité.

Parfois, on se rend compte qu’on a peut-être dramatisé une situation.
Parfois, on réalise qu’on a été plus fort qu’on ne le croyait.
Et parfois, on se dit juste : « Ok, ça fait encore mal… mais au moins maintenant, c’est écrit, c’est dehors. »

Et ça, c’est déjà une énorme victoire.

En résumé : pourquoi écrire guérit la blessure d’injustice ?

✅ Ça permet d’exprimer ce qu’on n’a jamais pu dire.
✅ Ça transforme la colère en quelque chose de créatif.
✅ Ça aide à voir l’autre côté de l’histoire et à relativiser.
✅ Ça offre un monde où la justice triomphe.
✅ Ça met à distance la souffrance et permet d’avancer.

Vous avez une injustice qui vous hante encore ? Écrivez-la. Changez-en l’issue, explorez les émotions, et regardez comment vous vous sentez après.

Parce que parfois, la meilleure revanche… c’est une bonne histoire. 😉

💬 Et vous, avez-vous déjà utilisé l’écriture pour surmonter une injustice ? Partagez votre expérience en commentaire !

Comment j’ai traité ça:

« Quand il était gamin, Gabriel allait chez les scouts. Il était mitigé par ces activités. À la fois, il adorait passer des jours dans la nature. Toujours cette obsession des animaux… il aimait bien certains des garçons, d’autres l’intimidaient. Des plus grands, des plus forts. Des gosses qui s’imposent et qui en imposent. Une journée à la fois, ça allait. Les camps, parfois c’était compliqué. Un matin, il était assis dans son lit. La consigne, c’était qu’ils restent en silence pour respecter le repos des autres. Il y en avait un qui faisait semblant de dormir et de rire en dormant. Gabriel l’observait, il riait silencieusement. Il riait à peine. Mais le chef de troupe avait entendu les rires et il s’était pointé. Il avait pas cherché plus loin que ce qu’il avait vu et Gabriel avait été prié de sortir du dortoir et de s’asseoir sur un banc. Il serait de corvée vaisselle à tous les repas de la journée. Il avait tenté de se défendre, mais on lui avait en joint de se taire.

Le grand qui avait fait semblant de parler en dormant s’était moqué de lui. De fureur, Gabriel s’était jeté sur lui. Le grand l’avait jeté à terre et le chef était intervenu. Il avait encore engueulé Gabriel parce qu’il se battait. Il lui avait fait une leçon de morale sur la violence, la loyauté, le respect des autres. Et lui avait collé deux jours de corvée en plus. Pas de veillée autour du feu le soir. Gabriel aimait ce moment privilégié de convivialité, de jeux, de rires (autorisés). Il aimait voir danser les flammes du feu. Il voulait apprendre à jouer de la guitare. Il connaissait des tas de chansons par cœur. Il se voyait bien en Beatles des temps modernes, bien qu’il soit en fait encore plus fan des Slades. Bien que parfois il se sentirait plus d’humeur Metallica…

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