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Comment le breathwork est outil de guérison et d’inspiration littéraire
Défi 101 jours – Jour 27 Burn out. Dépression. Fatigue chronique. Anxiété rampante. On les appelle différemment, mais leur langage est le même : le corps vidé, la tête embrouillée, la sensation d’être débranché du monde, et de soi. Plus rien ne circule. Les pensées tournent en boucle, l’énergie s’épuise à essayer de « fonctionner ». Pour te lever, tu as besoin d’une grue, tu traverses les journées dans une sorte de brouillard mécanique. Le moindre geste devient effort. Le plaisir n’est plus ce qu’il était. Tout est trop. Ou plus rien n’est assez. Quand tout s’arrête, commence par respirer C’est le court-circuit. On dit en général « péter un câble », ou un…
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8 raisons de relever la tête quand tu viens d’abandonner
Petit manuel d’anti-honte 1. Tu n’es pas une imprimante. Tu crois que Stephen King écrit tous les jours sans faillir ? Peut-être. Mais tu n’es pas Stephen King, tu es un être humain avec des émotions, un agenda, et potentiellement une addiction au scroll nocturne.Tu n’as pas “échoué” : tu as juste arrêté de jouer à l’usine. Les machines sont conçues pour répéter. Les humains, pour ressentir, réagir, digresser, parfois s’effondrer dans une couverture en fausse fourrure. L’idée que tu devrais produire tous les jours, peu importe ton état émotionnel, c’est un fantasme d’ingénieur du XXe siècle. Pas un principe spirituel.Créer, c’est chaotique. Parfois tu écris 3 textes en un…
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Pourquoi écrire de la fiction transforme plus que le journal intime
Le journal intime est souvent notre premier refuge. On y déverse nos pensées, nos douleurs, nos colères. C’est un lieu d’honnêteté, de confidences, de survie parfois. Mais si tu veux évoluer, transformer, alchimiser ton histoire personnelle… alors il te faut un autre outil : la fiction. Parce qu’écrire de la fiction, ce n’est pas juste inventer. C’est se retrouver. Se réécrire. Se découvrir autrement. Voici pourquoi la fiction, plus que le journal intime, est un vrai outil de transformation. 1. La fiction autorise la métamorphose, le journal fige les faits Écrire dans un journal intime, c’est fixer le vivant dans la pierre. On dresse l’inventaire fidèle de ses blessures :…
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Comment abandonner un défi et survivre (quand même)
Je m’étais donné 101 jours. 101 textes de fiction, suivis d’un petit regard psy, et d’une pratique d’écriture pour celles et ceux qui aiment souffrir avec style. Un défi calibré, exigeant, inspirant. Le genre de projet qui coche toutes les cases : rigueur, créativité, discipline, transmission. Spoiler alert : j’ai abandonné. Et pas après 98 jours, genre presque au bout, non non. Bien plus tôt. J’ai d’ailleurs déjà fait un constat d’imperfection après quinze jours. Et j’ai envie de dire merci. À moi. À mon système nerveux. À mon incapacité chronique à me plier à des formes mortes. Parce que j’ai appris que l’abandon, loin d’être une fuite, peut être…
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Quand le vide parle : fatigue existentielle ou transgénérationnelle ?
Défi 101 jours – Jour 26 « Certains jours, il n’avait plus envie de rien. Rien du tout. Même la photo animalière ne le tentait plus. Ni la junk food. Ni le meilleur des bouquins. Ni les retrouvailles avec Poppy dans le café de Soho. Rien. Il n’avait envie de rien. Encéphalogramme plat. Émotionogramme plat. Mort du cœur. Mort de l’énergie vitale. Pourtant il était encore vivant. Son body fonctionnait avec la régularité habituelle. Il ne faisait rien pour, mais son cœur battait et il respirait. Ça l’emmerdait même parce que dans ces moments-là, il aurait voulu se mettre en pause. Le temps que l’envie revienne. Parce que vivre ce…
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Comment faire le deuil d’une vie qu’on n’a jamais eue ?
Défi 101 jours – Jour 25 « Avec le recul, ce qui lui manquait le plus, c’était tout ce qui n’avait pas eu lieu. La mésentente de ses parents avait éloigné son père de la maison. Le prétexte était ces reportages au loin, en terres dangereuses. Évidemment c’était sa passion. Comprendre les rouages des conflits, les traduire en mots le plus justes, sans prendre parti pour aucun des adversaires. Ça demandait une vision globale des situations toujours très complexes. Cet esprit de rigueur, Victor en avait hérité, bien que lui, pour atteindre son but, il n’hésitait pas à dépasser un peu la ligne blanche. Si son père avait vécu, il aurait…
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Les constellations familiales, pour vous libérer des vieilles loyautés
Et si ce n’était pas (que) vous ? Vous avez bossé sur vous-même. Médité, respiré, fait des listes de gratitude. Peut-être même tenté le yoga du rire ou un jeûne aux jus de céleri. Et pourtant, certains trucs ne bougent pas. Vous tournez en rond dans des schémas qui vous collent à la peau comme un vieux pull trop petit. Vous vous épuisez à comprendre pourquoi ça se répète, pourquoi ça coince, pourquoi « ça va » sans vraiment aller. Et si, tout simplement… ce n’était pas que votre histoire ? C’est là que les constellations familiales entrent en scène. Ni thérapie sauvage, ni science dure, elles occupent un espace un peu à part…
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Comment la fiction peut vous aider à transformer vos addictions
Défi 101 jours – Jour 24 Un texte de fiction un peu long, mais nécessaire pour dérouler les étapes… « Un jour, alors qu’il s’apprêtait à attaquer une boîte de saucisses cocktail avec de la moutarde, il s’arrêta. La saucisse était à quelques centimètres de sa bouche. Il humait son parfum industriel légèrement fumé, il sentait la texture ferme entre ses doigts, l’aspect un peu plastifié de ce petit bout de viande qui sortait de sa boîte. Il salivait à l’idée du mélange à la fois doux et piquant de la saucisse et de la moutarde et anticipait le contact de ses dents avec la membrane qui craquerait légèrement quand il…
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Les constellations familiales pour vivre le deuil sereinement
Défi 101 jours – Jour 23 « Quand il regardait en arrière, ça faisait déjà longtemps qu’il avait vécu plus de temps sans son père qu’avec lui. Un quart de siècle… Il avait 17 ans quand son père n’était pas revenu de ce reportage en Asie Centrale. Il en était resté pétrifié. Son père était souvent parti, les reportages le conduisait dans des tas d’endroits peu recommandables. Quand il était là, il s’opposait souvent, c’était de son âge. Mais d’un coup il n’avait plus ce rempart, cet homme solide sur qui compter, cette résistance à laquelle se mesurer, faire ses griffes et ses dents. Il vivait sous les reproches de sa…
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Le vide existentiel : comment bien le vivre et le transformer
Défi 101 jours – Jour 22 « Par moments, il se mettait à manger, sans plus pouvoir s’arrêter. De la junk food principalement. Des trucs industriels qui ne demandaient aucun soin. Des trucs congelés, emballés dans beaucoup de plastique. Des pizzas, des hamburgers, des cervelas… tout ce qui allait vite et pouvait se réchauffer au micro-ondes. Il n’avait pas le temps d’attendre. Il fallait qu’il remplisse ce vide qui l’encombrait. Ce vide qui prenait toute la place, qui le hantait, qui le stressait. Ce vide qui contenait tous ses cauchemars. Ce vide était beaucoup trop grand, il y avait beaucoup trop de place pour trop de choses qu’il ne voulait pas…