Défi 101 jours
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Comment le breathwork est outil de guérison et d’inspiration littéraire
Défi 101 jours – Jour 27 Burn out. Dépression. Fatigue chronique. Anxiété rampante. On les appelle différemment, mais leur langage est le même : le corps vidé, la tête embrouillée, la sensation d’être débranché du monde, et de soi. Plus rien ne circule. Les pensées tournent en boucle, l’énergie s’épuise à essayer de « fonctionner ». Pour te lever, tu as besoin d’une grue, tu traverses les journées dans une sorte de brouillard mécanique. Le moindre geste devient effort. Le plaisir n’est plus ce qu’il était. Tout est trop. Ou plus rien n’est assez. Quand tout s’arrête, commence par respirer C’est le court-circuit. On dit en général « péter un câble », ou un…
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Quand le vide parle : fatigue existentielle ou transgénérationnelle ?
Défi 101 jours – Jour 26 « Certains jours, il n’avait plus envie de rien. Rien du tout. Même la photo animalière ne le tentait plus. Ni la junk food. Ni le meilleur des bouquins. Ni les retrouvailles avec Poppy dans le café de Soho. Rien. Il n’avait envie de rien. Encéphalogramme plat. Émotionogramme plat. Mort du cœur. Mort de l’énergie vitale. Pourtant il était encore vivant. Son body fonctionnait avec la régularité habituelle. Il ne faisait rien pour, mais son cœur battait et il respirait. Ça l’emmerdait même parce que dans ces moments-là, il aurait voulu se mettre en pause. Le temps que l’envie revienne. Parce que vivre ce…
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Comment faire le deuil d’une vie qu’on n’a jamais eue ?
Défi 101 jours – Jour 25 « Avec le recul, ce qui lui manquait le plus, c’était tout ce qui n’avait pas eu lieu. La mésentente de ses parents avait éloigné son père de la maison. Le prétexte était ces reportages au loin, en terres dangereuses. Évidemment c’était sa passion. Comprendre les rouages des conflits, les traduire en mots le plus justes, sans prendre parti pour aucun des adversaires. Ça demandait une vision globale des situations toujours très complexes. Cet esprit de rigueur, Victor en avait hérité, bien que lui, pour atteindre son but, il n’hésitait pas à dépasser un peu la ligne blanche. Si son père avait vécu, il aurait…
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Comment la fiction peut vous aider à transformer vos addictions
Défi 101 jours – Jour 24 Un texte de fiction un peu long, mais nécessaire pour dérouler les étapes… « Un jour, alors qu’il s’apprêtait à attaquer une boîte de saucisses cocktail avec de la moutarde, il s’arrêta. La saucisse était à quelques centimètres de sa bouche. Il humait son parfum industriel légèrement fumé, il sentait la texture ferme entre ses doigts, l’aspect un peu plastifié de ce petit bout de viande qui sortait de sa boîte. Il salivait à l’idée du mélange à la fois doux et piquant de la saucisse et de la moutarde et anticipait le contact de ses dents avec la membrane qui craquerait légèrement quand il…
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Les constellations familiales pour vivre le deuil sereinement
Défi 101 jours – Jour 23 « Quand il regardait en arrière, ça faisait déjà longtemps qu’il avait vécu plus de temps sans son père qu’avec lui. Un quart de siècle… Il avait 17 ans quand son père n’était pas revenu de ce reportage en Asie Centrale. Il en était resté pétrifié. Son père était souvent parti, les reportages le conduisait dans des tas d’endroits peu recommandables. Quand il était là, il s’opposait souvent, c’était de son âge. Mais d’un coup il n’avait plus ce rempart, cet homme solide sur qui compter, cette résistance à laquelle se mesurer, faire ses griffes et ses dents. Il vivait sous les reproches de sa…
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Le vide existentiel : comment bien le vivre et le transformer
Défi 101 jours – Jour 22 « Par moments, il se mettait à manger, sans plus pouvoir s’arrêter. De la junk food principalement. Des trucs industriels qui ne demandaient aucun soin. Des trucs congelés, emballés dans beaucoup de plastique. Des pizzas, des hamburgers, des cervelas… tout ce qui allait vite et pouvait se réchauffer au micro-ondes. Il n’avait pas le temps d’attendre. Il fallait qu’il remplisse ce vide qui l’encombrait. Ce vide qui prenait toute la place, qui le hantait, qui le stressait. Ce vide qui contenait tous ses cauchemars. Ce vide était beaucoup trop grand, il y avait beaucoup trop de place pour trop de choses qu’il ne voulait pas…
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Comment écrire pour pardonner plus facilement?
Défi 101 jours – Jour 21 « Maintenant que tout était fini, elle se dit qu’il était temps de pardonner. À sa mère d’abord. Leurs relations étaient souvent tendues. Mais Lucy ne s’en étonnait plus. Il y avait eu beaucoup de non-dits entre elles, et pour cause. Maintenant qu’elle avait toutes les pièces du puzzle, elle comprenait tout ce que Daisy lui avait caché. En bonne mère qu’elle était, elle voulait avant tout protéger ses enfants, très petits à la mort de leur père. Lucy avait cru que jamais elle ne pourrait oublier tout ce que sa mère lui avait caché. Non, elle n’oublierait pas, mais elle pouvait lâcher cette charge…
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Pourquoi vos personnages veulent toujours prouver quelque chose?
Défi 101 jours – Jour 20 « Lucy s’aventurait à pas lent dans la pénombre, le temps que ses yeux s’habituent à la lumière basse. Ce grenier avait été le théâtre de découvertes passionnantes dans son enfance. Des caisses de vêtements un peu démodés qui avaient appartenu à ses frères et sœur et que sa mère avait essayé, souvent en vain, de lui faire porter. Des piles de magazines pour enfants qui avaient fait la joie de ses frères et de sa sœur avant elle et les avaient tenus tranquilles pendant des heures. Les recoins sombres avaient été autant de cachettes tellement bonnes qu’elle y était restée parfois des heures avant…
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Le Shadow Work : parfois affronter l’inconnu devient un combat intérieur
Défi 101 jours – Jour 19 « Certains jours, il n’avait plus le courage – ou plus d’énergie – d’ailleurs c’était quoi la différence ? Quand il était petit, sa mère lui disait : « Allez, courage », c’était plutôt quand il devenait geignard et qu’il ne voulait plus avancer, plus rien faire, parce qu’il n’avait plus de jus. Pas parce qu’il avait peur de quoi que ce soit. Mais alors, le courage, c’était quoi ? Se donner du cœur au ventre ? Drôle d’expression. Quel lien entre le cœur et le ventre ? On parlait de lien ventre et cerveau, mais cœur et ventre ? Emotion-digestion, digestion des émotions ? Poppy avait sans doute raison, il y avait des…
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Comment analyser son propre texte quand on n’est ni psychologue ni coach – 8 clés
Dans cet article Défi 101 jours – Jour 17 Observer les émotions du texte (et les vôtres) Identifier les dynamiques récurrentes Questionner les rôles des personnages S’interroger sur les héritages invisibles La phrase qui dénoue Remonter à “l’enfant auteur” Faire parler “l’invisible” du texte Faire intervenir un personnage extérieur à la situation En bref : votre texte est un terrain d’exploration Défi 101 jours – Jour 17 L’une d’entre vous m’a posé la question de l’analyse son propre texte. Elle n’était pas sûre d’en retirer des informations utiles. Question particulièrement intéressante, évidemment. C’est sûr que nous ne sommes pas tous psys ou coaches et nous n’avons pas forcément l’habitude de…