Comment contrer la morosité par la joie et le sourire ?
Parce qu’on n’a jamais trop de trucs et astuces pour rendre sa vie joyeuse, inspirée et inspirante, le défi lancé par Gaëlle du blog 🐣 oeuf-poule-poussin.com🐔 m’a soufflé cet article qui participe à la Farandole des Blogs dont le thème actuel est « Comment contrer la morosité par la joie et le sourire ». 😀
Brrrr…
Il fait gris, il fait froid, ça mitraille ici et là dans le monde, loin d’ici, près d’ici. Gaza, la drogue, Trump, tout ça … il y a de quoi se vautrer dans la maussaderie. Mais pourquoi s’y complaire quand on peut agir pour illuminer sa propre vie ?
Laissez-moi vous raconter un dimanche matin fatigué. C’était une de ces journées pâles. Ciel blanc, pas un mouvement dans le quartier. Levée avec l’énergie d’une limace neurasthénique. Juste de quoi me traîner du lit au canapé, avec un petit détour par la cuisine pour me préparer un café. Toujours en pyjama, surtout ne pas me brusquer. Humeur à l’unisson de l’énergie. 🐌
Que faire pour agrémenter ce début de journée ? Netflix ? À 9h du matin, c’est une mauvaise façon de démarrer, avec le risque de me laisser emporter dans les grandes aventures d’un personnage même pas réel.
Thriller du dimanche
Alors pour contrer la désolation sidérale de ce moment, je décidai de prendre la plume. ✍️J’ai un roman en cours, c’était l’occasion d’écrire quelques lignes, qui ne feront peut-être pas partie de la version finale, mais m’aideront à affiner l’un ou l’autre personnage.

Il y en a un que j’avais envie de faire souffrir, alors je me suis acharnée sur lui. Rien de tel qu’un bon petit meurtre (écrit, pas en vrai‼️Ne pas reproduire chez soi‼️) pour se mettre en forme. Il a souffert, le pauvre, il y a eu des cris, du sang, de l’incrédulité, de la terreur, de la violence. Et je me suis bien défoulée. D’ailleurs, dans la version actuelle du roman (pas encore terminé), il apparaît, dès le début, à l’état de squelette.☠️
Astuces
Moi, après cet exercice de style, j’étais en pleine forme ! L’énergie est revenue et j’ai eu envie de faire plein de choses. Du coup, je me suis habillée en quelques minutes, j’ai souri à mon miroir et je suis sortie, prête pour toutes les autres activités qui me donnent de la joie, comme :
- Enfourcher mon vélo pour quelques dizaines de kilomètres dans la forêt; 🚴♀️ Avec l’assistance électrique, c’est un pur bonheur. Il faut pédaler quand même pour avancer, il y a moyen de moduler l’effort, c’est tout bénéf. Sourire aux lèvres, mais pas trop pour éviter les mouches dans les dents (en hiver on y échappe, le sourire peut être complet). La nature est pour moi une source d’émerveillement perpétuel. Un bourgeon qui annonce la fin de l’hiver, un oiseau qui s’en fiche du froid et chante à tue-tête, une jonquille qui décide que février c’est bien pour fleurir… je me régale de ces petites choses qui ont lieu tous les ans, sans exception, quel que soit l’état du monde.🌳
- M’arrêter au marché pour un petit noir serré servi par un passionné de café, jovial et pas avare de sa gentillesse. La discussion avec les autres clients dans la file fait de l’attente un joyeux moment d’échange. ☕
- La douche chaude après avoir bien pédalé, un délice. Les joues roses font ressortir les dents blanches du sourire de bien-être… 😁
- Après l’effort, profiter du calme du quartier. Vous savez, celui qui était si pesant en démarrant la journée. 😊C’est le moment de s’enrouler dans une couverture et de s’offrir un épisode ou l’autre de la série préférée du moment. Ou de bouquiner. Ou d’écrire un autre petit meurtre. 😈
Écrire, toujours…
Écrire est, à mon sens, un des meilleurs moyens de déverser tout ce qui ne va pas. Par écrit, on peut tout s’autoriser, parce qu’il n’est jamais obligatoire de faire lire ce qu’on produit. Écrire de la fiction, ça donne encore plus de latitude. Parce qu’il n’est pas nécessaire de s’attacher à la réalité, qu’on peut tout exagérer, amplifier, minimiser, adapter à sa sauce. Écrire un texte de fiction, c’est être créateur de quelque chose de neuf, même si tout a été écrit (mais pas par vous!). Je vous en parle plus en détail ici.
Vous l’avez compris, écrire est source de joie, même si le texte est sombre et que le personnage vit des horreurs. Parce que notre monde intérieur n’est pas toujours que licornes 🦄 et bisounours 🐻, et que nos ombres ont besoin aussi de s’exprimer.
Et vous, comment faites-vous pour renverser la morosité et retrouver la joie et le sourire? 😀